PAR | JESSICA ADJEDJ
Rien n’est estimable en soi, ni l’or, ni les perles, ni les soieries les plus fines. Un objet, si parfait soit-il, n’a de valeur que par le souvenir qu’il incarne (Louis Lefebvre, 1992).
Des souvenirs, c’est le message que Wallace aime transcrire dans ses sculpturales pièces, plus proches de l’œuvre d’ Art du bijou.
Il nous fait voyager autour de pièces d’exceptions, nous racontant sa Chine natale, la nature florissante, la puissance des créatures marines et la volupté de papillons colorés.
Vos yeux s’émerveillent devant les vitrines des plus grands joailliers de la Place Vendôme ? La vue de la petite boîte rouge en velours vous fait bondir ?
Vous n’imaginez pas le frisson qui vous traversera si vous avez la chance de pouvoir approcher une création de Wallace Chan !
C’est en 1973 que Wallace s’essaie à la sculpture sur des petites figurines traditionnelles chinoises. Une dizaine d’années plus tard, il maîtrise l’art du taillage de pierres précieuses mais pas celui des lettres. N’ayant pas appris à lire, il découvre simplement les photographies des œuvres de grands maîtres de la peinture occidentale et tombe amoureux des techniques des artistes tels que Michel-Ange ou encore Dali.