PAR | AVNER PONCE
Orlinski X Ocon
L’artiste français Richard Orlinski sera présent sur le prochain Grand Prix de Miami d’une manière très particulière. Grand amateur de Formule 1, il a imaginé une décoration originale pour le casque de l’un des deux pilotes français de l’écurie BWT Alpine F1 Team, Esteban Ocon, qui retrouve en Floride un circuit qu’il affectionne particulièrement.
Un casque coloré, taggué aux couleurs pop imaginé par Richard Orlinski pour Esteban Ocon, à Miami, tout cela faisait sens, et de bien des manières d’ailleurs. En effet, bien avant de collaborer sur la réalisation du casque que le pilote normand portera pendant tout le week-end de course dans le sud de la Floride, plusieurs éléments rapprochaient les deux hommes : l’amour de la Formule 1, l’art et aussi Miami. La célèbre cité américaine, synonyme pour beaucoup de plages de sable fin, de palmiers et de musique afro-cubaine accueille cette année son troisième Grand Prix de Formule 1 sur l’Autodrome International tracé autour du Hard Rock Stadium et on peut également y trouver une Galerie Orlinski, ouverte fin 2022 par l’artiste lui-même et où ses œuvres sont proposées à la vente.
Des œuvres, et notamment des sculptures monumentales, Richard Orlinski en a également exposé aux abords du Grand Prix de France, sur le circuit du Castellet, une course que le Championnat du monde a délaissé depuis la saison dernière. Mais les années précédentes, lorsque l’on se rendait sur le mythique tracé varois lors du week-end de championnat du monde de F1, on pouvait y voir des sculptures Orlinski un peu partout autour de la piste et surtout du podium et des stands avec notamment un panda, un ours et un Kong, aux couleurs du drapeau français évidemment. L’artiste a également imaginé les trophées remis sur le podium avec différentes version du Kong. Cette fois, c’est sur la piste que l’artiste sera visible, avec le casque d’Esteban Ocon, un casque bariolé, coloré et affichant différents « tags » dans un style très urbain. Outre le nom de l’artiste et les sponsors du pilote, on peut également y lire le slogan de cette collaboration, Paris To Miami, mais aussi Born Wild, Cool et évidemment, le numéro 31, celui d’Ocon.
Cette année, au volant d’une Alpine en net retrait par rapport aux monoplaces des écuries de pointe, Ocon lutte chaque week-end de Grand Prix et n’a pas réussi à faire mieux qu’une 11e place lors de la dernière course, en Chine. Pour son troisième Grand Prix de Miami, sur un tracé qui lui convient, il faudra espérer que sa voiture se montrera enfin compétitive et qu’il réussira de nouveau à marquer des points, en tout cas au moins un, car ni lui ni son coéquipier Pierre Gasly n’y est parvenu depuis le début de la saison.
Le pilote tricolore retrouve par ailleurs en Floride un tracé qu’il affectionne particulièrement. Actuel 16e au classement du Championnat du monde, le Normand a toujours réalisé de belles performances à Miami. En 2022, après un accident en essais libres, Ocon n’avait pu prendre part aux qualifications mais avait néanmoins été accepté en course par le collège des commissaires. Parti en dernière position sur la grille, il avait réussi à se hisser au huitième rang au drapeau à damiers, marquant 4 points. L’année dernière, il rentrait une nouvelle fois dans les points sur le Grand Prix de Miami, terminant 9e derrière son coéquipier Pierre Gasly et ne perdant qu’une place par rapport à sa position de départ, 8e en quatrième ligne, aux côtés de la Ferrari de Charles Leclerc.
Cette année, au volant d’une Alpine en net retrait par rapport aux monoplaces des écuries de pointe, Ocon lutte chaque week-end de Grand Prix et n’a pas réussi à faire mieux qu’une 11e place lors de la dernière course, en Chine. Pour son troisième Grand Prix de Miami, sur un tracé qui lui convient, il faudra espérer que sa voiture se montrera enfin compétitive et qu’il réussira de nouveau à marquer des points, en tout cas au moins un, car ni lui ni son coéquipier Pierre Gasly n’y est parvenu depuis le début de la saison.
Une réplique du casque en taille 1/2 est par ailleurs disponible sur les sites web de Richard Orlinski et d’Esteban Ocon.
PAR | AVNER PONCE